Les handicapés mentaux sont de ceux qui peuvent être mal tolérés, lorsqu’ils font assez de progrès pour se réinsérer dans une vie active. Un malade emmuré dans son délire est relativement bien accepté puisqu’on peut l’ignorer et par là s’en préserver. Mais il inquiète s’il s’efforce de sortir de l’imaginaire et de la ségrégation.
La débilité pose des problèmes d’ordre curatif et d’ordre préventif.
Aux confins du handicap mental et de la maladie chronique, on trouve l’épilepsie. Si l’on en juge par les réactions, tout à fait disproportionnées, du public, il faut croire que la crainte de la possession démoniaque est toujours vivace ; et les troubles du caractère, associés dans un grand nombre de cas à la comitialité, pour indéniables qu’ils soient, ne peuvent qu’être renforcés par l’attitude défiante et même hostile de la société