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STOP A L'HANDIFFERENCE
 
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 Handicap moteur

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AuteurMessage
Gillou




Messages : 20
Date d'inscription : 30/09/2008

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MessageSujet: Handicap moteur   Handicap moteur Icon_minitimeVen 10 Oct - 19:08

Les handicaps moteurs constituent une catégorie très hétérogène puisqu’on y range les amputations, les atteintes neurologiques centrales et périphériques, les affections musculaires ou ostéo-articulaires. Ils touchent en France près de 2 500 000 personnes.

Diverses par leur origine, les déficiences motrices le sont également par les réactions qu’elles suscitent. À incapacité égale, le " paralysé " sentira planer autour de lui une certaine méfiance, alors que l’amputé ne se verra pas demander plus qu’il ne peut faire. Mais en contrepartie il provoquera, plus que le paralysé, un sentiment de gêne et de malaise lié à la mutilation et au symbolisme qui s’y rattache. Chez les mutilés de guerre, la gloire des champs de batailles ne suffit pas toujours à auréoler les cicatrices du grand invalide, qui peut rester un handicapé inquiétant, voire repoussant.

Le malaise vis-à-vis de certains handicaps moteurs naît aussi de la méconnaissance des accidents neurologiques qui en sont la cause. Le tableau de l’hémiplégie est relativement familier, surtout chez le vieillard hypertendu ; ou celui de la paraplégie, que la fréquence des accidents de la circulation (causant des sections de la moelle épinière) a rendu tragiquement quotidien. De même les séquelles de poliomyélite sont facilement identifiées. Mais le public ne connaît pas les manifestations cliniques des maladies dégénératives du système nerveux central (telles les dégénérescences spino-cérébelleuses) ou de l’infirmité motrice cérébrale (I.M.C.). Les troubles de la motricité volontaire sont dus à une encéphalite de la petite enfance, à un accouchement difficile, à une incompatibilité sanguine. Les handicaps se traduisant par un déficit sont moins mal tolérés par l’entourage que ceux qui causent l’hypermobilité : un tremblement, un mouvement anormal, dans ce qu’ils ont d’inattendu, surprennent, inquiètent, souvent rebutent. Devant un être agité de mouvements anormaux, désordonnés, contorsionnant ses membres, bavant parfois, il est difficile de penser que son intelligence est conservée et qu’il est capable d’acquisitions. Cependant, " l’I.M.C. a, par définition, une intelligence normale " (G. Tardieu), et la débilité constatée chez certains n’est qu’un handicap surajouté qui n’a pas nécessairement la même origine que l’atteinte motrice. Il est important de discerner ce qui, dans un handicap donné, confère à celui-ci un potentiel d’évolution ; ce potentiel est positif dans les cas d’I.M.C., où l’enfant va faire des progrès ; il est moins positif, voire franchement négatif, dans les atteintes dégénératives. À cet égard, il n’y a pas que des atteintes neurologiques : dans les myopathies et les myasthénies, c’est le système musculaire qui est atteint ; ceux qui en sont affligés voient se réduire inexorablement le champ de leur motilité, on parle maintenant de mobilité réduite.
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